Dans une culture professionnelle qui glorifie la vitesse et la course à l’efficacité, le terme « ralentir » peut sembler contre-intuitif, voire tabou. Une récente publication d’Alexandra Fleury, âme de Blooming & Co, prend brillamment le contre-pied de cette idée reçue. Elle nous invite à explorer la philosophie du « Slow Working », non pas comme une forme de paresse, mais comme une approche consciente pour regagner en profondeur, en sens et, paradoxalement, en performance. Cette réflexion fait tellement écho à nos propres convictions que nous souhaitions vous en partager les points saillants.

Château-Renard dans le Loiret / Gâtinais-Est – Vue sur le village et la vallée depuis les remparts

L’article nous confronte à une réalité : la culture de l’urgence permanente et du « toujours plus vite » nous laisse souvent stressés, éparpillés et moins créatifs. En réponse, le « Slow Working » émerge non pas comme une tendance, mais comme une véritable stratégie de travail. Il ne s’agit pas de travailler moins, mais de travailler mieux en se concentrant sur quelques principes fondamentaux.

L’idée centrale est de privilégier l’excellence et la profondeur d’une tâche plutôt que l’accumulation. Pour cela, le texte insiste sur la nécessité de s’immerger dans une seule chose à la fois, abandonnant le mythe du multitâche qui fragmente notre attention.

Cette approche valorise également les pauses comme des moments régénérateurs essentiels, permettant au cerveau de se ressourcer, et nous encourage à écouter nos propres rythmes énergétiques plutôt que de nous soumettre à l’horloge. Finalement, le « Slow Working » nous pousse à nous reconnecter au sens profond de nos actions, à notre « pourquoi ».

L’article souligne avec justesse qu’un environnement de travail peut grandement catalyser cette philosophie. Un cadre apaisant, comme celui d’un tiers-lieu à la campagne, favorise naturellement la concentration et la déconnexion nécessaires à ce travail en profondeur.

©Alexandra Fleury – Blooming & Co – Éco-working 2025 – Le Slow working de Diane Ballonad Rolland – Ed. Vuibert, 2020

Cette exploration du Slow Working nous semble particulièrement pertinente aujourd’hui. Elle nous rappelle qu’une productivité durable ne peut pas reposer sur l’épuisement. En nous réappropriant notre temps et notre attention, nous ne faisons pas que préserver notre bien-être ; nous investissons directement dans la qualité et l’impact de notre travail. Ralentir n’est donc plus un luxe, mais bien une compétence stratégique pour naviguer dans un monde complexe et exigeant, une compétence que nous cherchons nous-mêmes à cultiver et à encourager chaque jour.

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Article original inspirant cette réflexion disponible sur LinkedIn : [Et si …] Le Slow-working : Pourquoi ralentir est la nouvelle façon d’accélérer ? par Alexandra Fleury.